Blog

BlockchainBitcoin&Co #3 : the crwdcoin POC

This is a page to explain, practice and use our token POC (Proof Of Concept)

The name of our first community token is crwdCoin – CRWDC

It lives actually on the Binance Smart Chain (for several reason that i will explain shortly)

We will mainly use it as a community Coin for Research and Simulation purpose and to explain and document our blockchain POCs

Stay tuned as we will publish more soon

To discuss and participate, join our Discord

BlockchainBitcoin&Co #2 : back to independence?

Comme déjà énoncé, la blockchain est une technologie qui permet

  1. de stocker des données d’une façon “indélébile” : une fois que ces données ont été rajoutées à une “blockchain”, il est (quasiment) impossible de les effacer.
  2. ces données sont stockées chez (presque) tout le monde, c.a.d, juridiquement parlant, chez personne. Un élément important dans ces mondes numériques (aka Cyberverse, j’en dis plus sur tiktok 😉 ) ou, si vous ne stockez pas vos données sur vos propres serveurs, vous devenez dépendant de celui qui les stocke pour vous.

La vrai fonction de “disruptivité” de cette technologie est principalement liée au point 2. Et je vais faire aujourd’hui une version courte des implications de ce point 2, pour vous inciter à y réfléchir un peu plus :

  • Quand je dis “juridiquement parlant”, c’est pour expliquer pourquoi les “régulateurs” – c.a.d les états qui légifèrent pour “réguler” notre vie quotidienne – ont beaucoup de mal avec cette technologie. Car le fait que ces données n’appartiennent plus à personne leur ôte tout pouvoir d’action juridique. En effet, si Facebook manipule les données qu’elle stocke ou les utilise d’une façon illegale, la compagnie pourra être passible de poursuites juridiques, même si elle change de nom. Par contre, qui est juridiquement responsable de données stockées dans une blockchain? Et oui …
  • Maintenant, quand je dis qu’on devient “dépendant” de celui qui stocke nos données, c’est aussi pour expliquer pourquoi les GAFA & Co n’adoptent pas cette technologie, qui est pourtant disponible depuis plus de 10 ans. Et bien tout simplement, car ils perdraient le aussi le contrôle des données! C’est à dire le contrôle de la dépendance qui nous obligent à acheter leurs services de stockage, d’accès et de manipulation de NOS données, que nous leur avons confié (maintenant, une blockchain a aussi ses couts, j’y reviendrai plus tard). Ces 2 éléments de la disruptivité d’une blockchain sont ceux qui sont vraiment interessants, car ils permettent concevoir des projets qui peuvent redonner aux utilisateurs une indépendance et une liberté qui existe de moins en moins dans la vie réelle, ou juridiction et commerce nous acculent de plus en plus au rôle de consommateur docile et politiquement corrigé.

Ça, c’est pour les avantages, il faut bien entendu aussi penser aux inconvénients que cela peut engendrer.

Think about it – on en rediscutera … 😉

BlockchainBitcoin&Co #1 : l’histoire récurrente de la perceuse et du trou – une introduction …

Une blockchain n’est qu’un outil.

Il ne faut jamais l’oublier quand on en discute.

Techniquement parlant, ce n’est qu’un outil pour stocker des informations. N’importe quelle information. Tout ce qu’on peut faire avec cette blockchain, on peut aussi le faire avec une base de donnée (database – DB) comme MySQL ou MongoDB. Les seules différences avec une DB “classique”, c’est que

  • cette base de donnée n’est pas stockée sur une seule machine, mais sur des milliers de machines (elle est décentralisée) et que cette multiplication sur des milliers de machines est “inhérente” à la technologie (c.a.d elle se fait automatiquement)
  • les données stockées dans cette DB sont “interconnectées”, c.a.d que tu ne peux pas changer une donnée dans cette DB sans devoir changer toutes les autres données (c.a.d tu dois tout refaire depuis le début du stockage, ce qui est pratiquement impossible quand tu a des milliers de copies qui circulent dans la nature) – cette “Interconnexion automatique” aussi est inhérente à cette technologie. Pour prendre un exemple de la vie réelle : disons qu’un groupe de personnes décide d’écrire une phrase (c.a.d une „chaine de mots“) sur une feuille de papier, chacun écrivant un mot de cette phrase en signant sous le mot et qu’une fois la phrase complète écrite, chacune des personnes prenne ensuite une copie de cette feuille avec elle: il sera impossible de changer un mot de cette phrase, sans devoir détruire toutes les copies et recommencer à écrire cette nouvelle phrase avec les mêmes personnes. Voila (plus ou moins) comment fonctionne une blockchain.

Techniquement parlant, tu peux copier ces 2 principes (décentralisation et interconnexion) avec n’importe quelle autre technologie, car ils sont faciles à copier : n’importe qui peut, très rapidement, faire sa propre blockchain* ou quelque chose qui lui ressemble pour stocker n’importe quelle information.

Il s’avère que celui** qui a défini ces principes a décidé de prendre comme exemple d’application une monnaie et il a appelé cette monnaie Bitcoin. Et pour montrer que cet outil fonctionne bien, il a créé le 1er million de Bitcoins (c.a.d qu’au cours d’aujourd’hui, il possède une “contrevaleur” d’environ 56 milliards de $). Une monnaie n’étant aussi qu’un outil, je ne vais pas m’étendre aujourd’hui encore une fois sur cette aberration (mais me connaissant, je sais que je vais y revenir tôt ou tard).

Maintenant, ceux qui me connaissent, connaissent aussi mon crédo en terme de technologie : “il ne faut pas confondre la perceuse et le trou” -> même la meilleure perceuse ne sert à rien quand on oublie que l’objectif, c’est de faire un trou. Ou qu’on ne sait pas faire de trou.

D’ou ma critique de cette multiplication de copies du Bitcoin (il y’a entretemps plus de cybermonnaies que de vrais monnaies), qui n’est en fin de compte qu’une multiplication de perceuses en mal de trous.

Par contre la blockchain (a.k.a perceuse) en tant que technologie peut être très interessante quand on réfléchit à d’autres objectifs (a.k.a trous) mais UNIQUEMENT la ou les 2 avantages de l’outil (décentralisation et interconnexion inhérente) sont des avantages. Il y’a beaucoup de cas ou il s’avère que ces avantages sont des inconvénients. Par exemple : quand cet outil devient tellement gros ou grand qu’il faut de plus en plus d’énergie pour interconnecter les informations et les décentraliser. C’est à dire : si la feuille de papier prise comme exemple plus haut devient une encyclopédie -> c’est plus facile et moins couteux de copier une feuille de papier et la distribuer que de copier une encyclopédie et de la distribuer. Voila pourquoi la gestion du Bitcoin est devenu entretemps si énergivore***, qu’il consomme annuellement 2x la consommation énergétique de la Suisse.

Maintenant, le hype de Blockchain, Bitcoin & Co est malheureusement devenu l’arbre qui cache la foret. Et ce hype vient de se briser en Allemagne, quand le gouvernement a décidé d’utiliser la blockchain pour faire le carnet de vaccination du Covid. Après avoir tenté de concevoir cet objectif (a.k.a trou) avec la blockchain (a.k.a perceuse), le consortium qui a été sélectionné pour faire ce carnet de vaccination numérique a laissé tomber la blockchain pour retourner à une technologie plus classique.

Imaginez un seul instant vouloir transformer un petit carnet de vaccination ou il n’y a qu’une donnée de vaccination personnelle en une encyclopédie qui contient les données de TOUS les vaccinés pour comprendre pourquoi je répète assez souvent : il ne faut jamais confondre la perceuse et le trou. Et surtout pas quand il s’agit de Blockchain, Bitcoin & Co ….

Les limites de la légalité telle qu’invoquée par KS

j’ai fait un “edit” de l’article 80, tel que lu par KS – et j’ai souligné des passages importants, pour comprendre la limite de la “légalité” des décisions de KS selon cette lecture (qui est déjà elle même fortement discutable).



A mon humble avis, TOUT ce qui sort (trop) de ce cadre devient totalement illégal et pourra être annulé ultérieurement SAUF si KS décide de sortir définitivement de cette légalité, ce qui entérinera définitivement la notion de coup d’état et mettra la Tunisie “hors-la-loi” en terme de droit international.

Pour essayer de résumer cela :

  • ce qu’il décide DOIT garantir le retour DANS LES PLUS BRÈFS DÈLAIS aussi bien du parlement que du gouvernement
  • ce qu’il décide S’ANNULE dés la cessation du motif, par exemple, la décision de lever l’immunité parlementaire.

Actuellement, il ne peut décider qu’avec des décrets présidentiels, il ne peut pas faire de lois, etc … car il n’y pas de parlement qui puisse les valider. Et il y’a aussi d’autres contraintes juridiques qui l’empêche de faire ce qu’il veut (juridiquement parlant, politiquement, c’est autre chose)

TOUT ce qui sort d’une façon évidente de ce cadre est attaquable en justice, principalement devant le Tribunal Administratif et une 1ere plainte est même déjà en cours (affaire à suivre pour connaitre la position du TA sur tout cela, qui peut très rapidement se positionner en contre-pouvoir à cette “magistrature suprême” de KS )

Et pour continuer dans les pinaillages juridiques, il aurait été interessant de savoir sur quel péril imminent s’est basé KS. Mais ça, il a préféré ne pas le dire, probablement pour éviter ces pinaillages qui compliqueraient encore plus la situation et garder une marge de manoeuvre en ce qui concerne “la cessation du motif” de ce péril imminent.

Magistratus Extraordinarius (Éditorial)

La république romaine antique avait l’option de donner un “magistrat suprême”, cad les pleins pouvoirs, à une personne – aussi appelée “dictator” – pendant une période n’excédant pas 6 mois, pour affronter un péril imminent. Ce magistrat suprême du dictateur était aussi accompagné d’une “joblist” qui cadrait plus ou moins clairement les taches à accomplir, par exemple :

  • faire la guerre (rei gerundae causa)
  • organiser des élections (comitiorum habendorum causa)
  • conduire des procédures judiciaires (quaestionibus exercendis)
  • etc. etc.

Le sénat romain (oui, c’était un acte parlementaire) a désigné une bonne 30 aines de dictateurs pour régler diverses problèmes avant de donner, plusieurs fois de suite une dictature à Jules Cesar. Celui-ci, après sa 3eme dictature, grosse surprise (haha), réussi aussi à obtenir du sénat pour sa 4eme dictature une “dictature à vie” (et oui, cette histoire n’est pas vraiment nouvelle). Celle-ci ne dura pas trés longtemps, cad jusqu’aux fameuses “Ide de Mars” (en -44) ou Brutus lui a fait son affaire (depuis, les dictateurs sont devenus paranos, on peut les comprendre), rajoutant “tu quoque, fili mi” à la longues listes de belles citations que vous pouvez trouver sur le web ou en lisant Asterix.

Son successeur, son neveu Auguste (chercher l’origine du mot “népotisme”, juste pour rigoler), se dit “wow, c’est pratique d’être dictateur” et sauta sur l’occasion pour transformer la république romaine en Empire, dont l’empereur devint, grosse surprise aussi : Auguste lui même. Et celui-ci, bien sur, commença d’abord par zigouiller tout ceux qui c’était pas d’accord avec cette décision.

Bref : depuis, tous les systèmes démocratiques ne se sont plus amusés à faire ce genre de conneries pour régler des problèmes, même de périls imminents, et ont établis des contre-pouvoirs et des limites de temps claires quand il est nécessaire de donner plus de pouvoir à une personne.

Dans la constitution tunisienne de 2014, le “dictateur provisoire” est le PdG, qui peut demander au parlement d’être investit d’une “dictature light” pendant 3 mois. Et après 3 mois, c’est au parlement de valider ou invalider les décisions que ce “dictateur intérimaire” a prit. Fakhfakh l’a fait pour contrer la crise du covid et a “de jure” été notre dictateur d’avril à juin 2020.

Bref : une dictature, c’est certes une option pour contrer un péril imminent mais aussi un danger de perdre très rapidement toutes les libertés et les droits. Et, même les “dictateurs eclairés” comme César ou Bourguiba, si ils perdurent, ne font que préparer le terrain à un Auguste ou un Zaba, bref, pour tous ceux qui attendent dans l’ombre, comme Iznogoud, de pouvoir sauter sur l’occasion de devenir calife à la place du calife.

Voila pourquoi la question principale à laquelle doit répondre, très vite, notre “Magistrat Suprême” Kais Said : Quel est la durée de ce mandat qu’il s’est auto-octroyé, comment compte-il le rendre et à qui …

crisis

Crisis Communication (Discussion Paper)

This is a discussion paper launched in the Covid-19 La Marsa project. It’s a draft, any input and discussion is appreciated.

Author: Amel Djait

In absolute terms, crisis strategies are confrontation, appeasement or decay.
During the health crisis that La Marsa is going through (at the stage of deconfinement), it is the strategy of appeasement that must be played with a very small dose of confrontation (to scare the population in the right dose) without creating psychosis!

Objectives:

  1. Inform about the situation of the epidemic in La Marsa
  2. Reassure people
  3. Provoke commitment (discipline, behavioural changes, solidarity, awareness,…)
Continue reading “Crisis Communication (Discussion Paper)”
Confinement

Confinement recommendation (Discussion Paper)

This is a discussion paper launched in the Covid-19 La Marsa project. It’s a draft, any input and discussion is appreciated.

Author: Dr. Karim Ben Dhaou

Be warned of the effects of a potential deconfinement that would not be combined with the implementation of strict testing and isolation, at a time when the possibility of a second wave of contamination is becoming increasingly tenacious. It must be emphasized that this second wave would further paralyze the hospital system and probably saturate the country’s hospitals.

Continue reading “Confinement recommendation (Discussion Paper)”
open

smart distancing and re-opening (Discussion Paper)

This is a discussion paper launched in the Outbreak Science project. It’s a draft, any input and discussion is appreciated.

Author: Johannes Musseleck

With many countries and communities in shut-down, and measures beginning to show success, the pressure on leaders is rising to gradually move out of the shut-downs, i.e. to “re-open”. The most promising path towards this is by means of “smart disctancing”: It targets disproportionally protecting (and isolating) critical parts of the population (those having to expect the most severe consequences in case of being infected, e.g. older citizens or those with a relevant pre-condition) while bringing the rest of the population back into the direction of a “normal” mode.
While the shut-downs often took place in a rather general fashion, re-opening is a delicate task for political leaders, as there is not a lot of evidence, scientific data and experience to base the “game plan” of re-opening on. Therefore, here are some recommendations on a possible approach of structuring the process:

Continue reading “smart distancing and re-opening (Discussion Paper)”